Ce second volume des Misérables s’ouvre sur le couvent du Petit Picpus de l’obédience de Martin Verga. C’est ici, en effet, à Paris, que Jean Valjean, pourchassé par l’inspecteur Javert – suite à l’aveu du vol commis des années plus tôt au préjudice du Petit Gervais, évitant ainsi le bagne à un innocent lui ressemblant terriblement -, a trouvé refuge avec Cosette, sauvée des griffes des Thénardier. Grâce à la complicité de Fauchelevent, un ancien bougre de Montreuil-sur Mer qu’il avait aidé, Jean Valjean y a trouvé une place de jardinier, et Cosette, une place de pensionnaire dans ce couvent austère et complètement hermétique au monde extérieur. Le héros en paix pour quelque temps, Victor Hugo nous ballade dans la capitale, dessine le portrait du gamin de Paris et ses misères sous les traits de Gavroche, évoque la fin de l’ère napoléonienne et le début de l’ère bourgeoise à travers l’histoire de Marius, petit-fils d’un royaliste, fils d’un bonapartiste. Au hasard d’une promenade aux Tuileries, Marius, qui vient de quitter le cocon douillet de son grand-père et fréquente un groupe de jeunes révolutionnaires idéalistes – les amis de l’ABC – croise le regard d’une belle inconnue au bras d’un vieil homme. Qui est-elle ? Où vit-elle ? Marius, éperdument amoureux, trouvera-t-il les réponses à ses questions malgré l’émeute de juin 1832 et de la barricade de la rue Saint-Denis?
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