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Emma Bertaux épouse un jeune veuf M. Charles Bovary, médecin, heureux de trouver en elle une épouse admirable, pleine d’éducation, et bonne maitresse de maison. Charles Bovary est donc un homme comblé. Malheureusement, Emma ne trouve pas en ce mariage la féérie des livres de son enfance. Elle s’ennuie dans cette vie monotone auprès de ce mari sans grand intérêt, et qui ne laisse guère de place à la vie romanesque dont elle a tant rêvé au couvent. Jusqu’au jour où, une invitation du Marquis d’Andervilliers à un bal au château de la Vaubyessard ranime la jeune femme. Là, elle y découvre le monde auquel elle aimerait tant appartenir : le luxe, l’élégance, l’aristocratie si loin de ses origines et de sa vie campagnarde. De retour à Tostes, Emma se réfugie dans la lecture passionnée de Balzac, Georges Sand et Eugène Sue. Sa santé se dégrade comme sa maison qu’elle ne tient plus. Charles Bovary décide donc de déménager à Yonville, d’autant qu’un heureux événement se prépare. Dans sa nouvelle maison, la jeune femme reprend espoir de voir sa vie changer du tout au tout. Mais Charles est maussade. La clientèle peine à venir. La naissance de la petite Berthe animera-t-elle cette triste demeure ? A moins que le rencontre de Rodolphe Boulanger, le nouveau châtelain de la Huchette soit le signe tant attenu par Emma…
Trois Contes est un recueil de trois nouvelles parues sous forme d’épisodes dans la presse puis éditées par Georges Charpentier en 1877.
Un cœur simple
Placée très jeune comme fille de ferme, Félicité connaît une enfance malheureuse. Plus tard, elle rencontre au bal un jeune homme qui lui fait des promesses de mariage. Malheureusement, le jour dit, Félicité apprend qu’il vient d’en épouser une autre. Elle part donc à Pont-l’Évêque où elle est engagée comme bonne au servie de Me Aubain, une veuve, mère de deux enfants, Paul et Virginie…
La Légende de Saint Julien l’Hospitalier
Julien est un jeune enfant promis à un destin extraordinaire, annoncé à ses parents par deux visiteurs surnaturels. Pourtant, il ne peut contrôler ses instincts de prédateur et tue sans aucune pitié tous les animaux à sa portée. Un jour, alors qu’il extermine sans pitié un cerf, sa biche et leur faon, le cerf le maudit : « Maudit ! Maudit ! Maudit ! Un jour, cœur féroce, tu assassineras ton père et ta mère. » La malédiction s’accomplira-t-elle ?
Hérodias
Jean Le Baptiste est retenu prisonnier par Antipas, au bord de la mer morte, pour avoir dénoncé publiquement son union incestueuse avec Hérodias, sa nièce. Y perdra-t-il la vie ?