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« Baudelaire écrit à Alfred de Vigny : « »Le seul éloge que je sollicite pour ce livre est qu'on reconnaissance qu'il n'est pas un pur album et qu'il possède un commencement et une fin. » » Ce recueil, pour Baudelaire, doit donc se lire dans un ordre précis, car l’ensemble des poèmes suit le fil de la pensée de son auteur qui expose « » la lutte de deux principes qui ont choisi le cœur humain pour principal champ de bataille, c'est-à-dire de la chair avec l'esprit, de l'enfer avec le ciel, de Satan avec Dieu « ». L’édition définitive se structure ainsi :
« » SPLEEN ET IDEAL « » (poèmes I à LXXXV).
Considérée comme le squelette du recueil, cette partie contient toutes les thématiques qui y seront développées par la suite. Elle décrit l’oscillation du poète, au cœur d’une double postulation : enfer, détresse/ ciel, idéal, bonheur.
« » TABLEAUX PARISIENS « » (poèmes LXXXVI à CIII)
Premier poète à parler de la ville, « » la fourmillante cité pleine de rêves « », Baudelaire y voit l’allégorie de sa propre âme entre spleen et idéal.
« » LE VIN « » (poèmes CIV à CVIII)
Un des paradis artificiels du poète, le vin est l’un des moyens de sortir de l’écartèlement de son âme, à sa souffrance.
« » FLEURS DU MAL « » (poèmes CIX à CXVII)
Comme le vin, la débauche apparaît dans un premier temps comme un moyen efficace pour sortir du spleen. Mais elle s’avère vaine.
« » REVOLTE « » (poèmes CXVIII à CXX)
Insulte et anathème contre le Dieu, le poète chante la gloire de Satan.
« » LA MORT « » (poèmes CXXI à CXXVI)
Seule échappatoire, la mort représente l'espérance d'une réconciliation et d'un salut. »